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A pas de géant
sous les torrents, j’ai voyagé
D’Alabama à
Philadelphie, j’ai voyagé
Dans les lamentations de Lonnie, j’ai voyagé
Sans jamais écouter mes tourments, j’ai voyagé
Extrême suprématie, assis dans un coin de nos cœur
De la photo, dans un silence plein.
Des impressions, des sensations justes
Juste des sensations.
Il faudrait comprendre, je le puis
Puits où j’irai puiser un pays
Une inspiration, inspirer l’infini
Choses favorites et préférées
Les équinoxes résolus…
Oh je vais poursuivre mon voyage !
Dans ces quelques clés de métal
Qui me donnent les clés du bois
Oh fabuleux dormeur du val !
Où je pourrai jouer avec toi
Dont les anches m’auront nourri toute ma vie
A l’abri des douleurs
J’ai creusé l’instant présent, j’ai
Bémolisé le sang, j’ai
Surtout chanté, j’ai surtout regardé
Ces triples croches accrochées à mon cœur
Ces ré mineurs que tu poursuis
Ces si bémols qui manifestent
Et la colère que je fais mienne.
Ces walkings tant de fois empruntés
Tant de chemins tracés à la tierce
Adhérant à la vie
Epreuves à l’appui
Sans les ascensions réalisées
Les moments notice observés
Sans les poursuites du voyage
Et les septièmes nécessaires
Qui m’ont forgé un paysage
Les affinités que j’enserre sous les accords quand, épuisé
Dans ta maison, j’arrive à l’abri des douleurs
Comment aurais-je pu
Chanter l’instant présent ?
Goûter chez les marchands de couleurs, des harmoniques
Sous les yeux d’En-Haut ?
Sous mon humeur
Tonalité de mon humeur
Tonalité engloutie qui redistribue les quartes à l’infini
D’en-haut.
D'en-haut...
Les tierces et les accords quand, épuisé
J’arrivais dans ta maison
M’accueillaient, épousaient, éprouvaient des formes
Nouvelles.
Oh la furie du bois, adossée à l’enfance
Le son, la voix, les cercles et
les peaux !
Oh les beaux gestes confondus !
Et les difficultés
Je les ai résolues. |
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Chanson enregistrée le 19 juillet
2011 avec
Stella Vander : chant,
percussions
Pierre-Michel Sivadier :
piano, Fender Rhodes, chant
Isabelle Feuillebois : chant
Marcus Linon : chant |