Le nouveau
week-end événement organisé par LES 3 FILS à la Galerie DAMIAN
YEE
Venez découvrir ou
retrouver les oeuvres de Pierre-Michel SIVADIER, Fabienne DIDIER
et Arnaud CARPENTIER à l'occasion de la sortie de l'ouvrage
"Rien ne vaut le présent" aux Editions Maïa.
Entrée libre
: vendredi 4, 18h-19h; samedi 5, 10h-15h30; dimanche 6,
10h30-15h30
Concerts-lecture
sur réservation : Pierre-Michel Sivadier accompagné de jeunes
artistes, vendredi 4 à 19h, samedi, 5 à 16h, dimanche 6 à 15h30.
Jeu concours, Lectures, Tables-rondes, DJ set.
Jam session
sur inscription
« Désordres est une aventure. Par petites
touches, chaque jour, je l'ai goûté comme on
découvre une nouvelle saveur dont veut garder le
souvenir avant de se ruer sur la suivante. »
Catherine Morlot
>
Pianiste accompli, compositeur prolifique,
Pierre-Michel Sivadier mène également une carrière
d'auteur. Il a, entre autres, travaillé avec Christian Vander, Jane Birkin
et James Ivory. Son
album Si — troisième d'une lignée personnelle,
trentième en comptant ses collaborations — paraît en
2019.
> Chanteur expressif, auteur de
nombreuses œuvres
vocales — paroles ou musique — et d'harmonisations
polyphoniques (de Gainsbourg à Bashung en passant
par Ferré ou Higelin), Pierre-Michel publie en 2022 À livre ouvert,
un recueil de 66 pièces originales pour piano et groupes
instrumentaux.
> Il est l'auteur de
sept ouvrages littéraires
allant du roman à la poésie. Son dernier opus
Désordres a paru en 2023, un journal politique,
poétique et musical pour dire le présent, témoigner
d'âmes, de leurs espoirs et de leurs révoltes,
Revue d'avis :
« Chansons touchantes, profondes, raffinement
harmonique, un sens des mots assez rare.
»
«
Magnifique réalisation. Les mots de
Pierre-Michel Sivadier ont l'exactitude
lumineuse de sa musique.»
« Album incontournable, florilège d'émotions, un
must pour les amateurs de chanson authentique.»
« Magnifique, émouvant, sensible, poétique et
juste. »
« Emotions, frissons.
Superbe. J'écoute en boucle. »
« Sublime. J'écoute avec passion.
Beau comme un
bouquet de pivoines. » « À bien des points de
vue, voilà un musicien
compositeur chanteur qui
fait figure d’exception.»
>
Paùl Jack
(2020)
roman
Revue d'avis :
« Un mille-feuilles de sensations et de
sentiments. »
« Pierre-Michel Sivadier transpose chaque
émotion, chaque instant avec une justesse
exacte, cathartique. »
« Paùl Jack, ou l’occasion de constater l’état
du monde et de nos vies d’humains égarés. »
« Juxtaposition très sophistiquée des formes
littéraires, monde réel et fantasmé, personnage
étonnant d'un chat philosophe... » « Paùl Jack.
Entre ces deux-là, pas de trait d’union. Juste
un espace que Paùl voudrait effacer. »
« Roman touchant et drôle. Je vais le prêter à
mon libraire. »
« Je m'y suis voluptueusement glissé, envouté...
merci de la vraie découverte. »
« Une langue mélodieuse, surprenante, rythmée
par les pensées d'un chat gourmet ; un trio
d'esthètes qui valse pour notre plus grand
plaisir. »
> Masterclass
Improviser dans les musiques actuelles
au
conservatoire de Villejuif
pour
les étudiants en cycle spécialisé.
Trois séances seront consacrées à ce champ important de la
musique qui peut être source de création, ouvrir des portes à
l’interprète, et parfois l'emmener vers zones inconnues,
insoupçonnées et fascinantes.
Mises en situation collective, outils harmoniques, mélodiques,
transformer l’aléatoire de l’improvisation en fragment
thématique, jouer ensemble quelque chose que l’on ne connaît
pas.
>Janvier 2025
Bonne année !
Les feuillus
s'allumèrent sur des paysages d'automne,
« Une poésie ferme
dans ses contestations. À déguster comme une délicatesse
sérieusement savoureuse.
Et si mantra il y a, son fil rouge reste la joie. » Gabrielle
Danoux
Numéro
de décembre 2024 consacré à
la poésie, la scène, la musique et la
chanson avec des textes de Georges
Brassens, Juliette, Gaël Faye,
Pierre-Michel Sivadier, et aussi de
nouvelles voix parmi lesquelles celles
de très jeunes poètes.
« Désordres est une aventure. Par petites
touches, chaque jour, je l'ai goûté comme on
découvre une nouvelle saveur dont veut garder le
souvenir avant de se ruer sur la suivante.
Pierre Michel Sivadier n'est jamais là où on
l'attend. Et il est d'humeur changeante.
Décrypteur enragé, presque monstrueux, de petits
détails qui auraient pu passer inaperçus,
tapageur exubérant sur les injustices du monde,
regard so british pince sans rire qui te fait
ricaner au fond de ton lit, et puis tellement de
tendresse parfois sur le monde.
J'ai voyagé avec bonheur aux côtés de cet auteur
et ses désordres comme si nous étions amis
depuis toujours. »
Offering.
Une offrande.
Pour ma part 1988 (Londres)-1998 (Béthune), dix
ans d'Offering, de Voix et de reformation de
Magma.
Plus les albums...
36 ans d'amitié qui perdure.
Un jour avec Stella, nous comptions les années
et nous nous sommes trompés de dix ans... une
paille.
L'apanage de ceux qui ont vécu.
De
gauche à droite : Emmanuel Borghi, Stella
Vander, Pierre Marcault, Philippe Dardelle, Guy
Khalifa, Isabelle Feuillebois, Christian Vander,
Pierre-Michel Sivadier, Jean-Claude Buire, Marc
Delouya
Les nuages ne
cesseront jamais leurs formes inventives.
Effilés, mordorés, ces continents s'allongent
Et se rétractent durant les soirs d'été,
Nous surprennent encore après des décennies,
Passées des ères humaines, et encore d'avant...
Malgré un réchauffement qui les fragilise
Ils persistent et subjuguent les humains durant les crépuscules.
Mais déjà, le tableau a changé.
Après quelques secondes, deux-trois mots de papier,
La photo est passée.
Les nuages jouent avec le feu.
Ils s'allument et s'éteignent, s'affadissent et renaissent
Hors de nos envies,
Pour leur seule allégresse. (Désordres, 2023)
« Ce livre m'a procuré un
bonheur fou de gourmandise littéraire. Adoré le swing de ces
divagations, d'un sujet à l'autre, d'un rêve à un trébuchement de la
vie réelle. Ai pensé lui accorder le Goncourt si j'en étais juré
(ces pages-là m'ont mis en joie).
Un régal dans la forme et dans le fond car d'un bout à l'autre,
j'entends cette singulière et vibrante signature, le son et le
souffle des musiciens. »
Alex Dutilh, Open Jazz - France Musique
« Désordres est un journal
de bord (2020-2023) en même temps qu’un carnet de notes tous
horizons. Politique, poétique, littéraire, sentimental,
musical forcément.
Une sorte de
poste d’observation privilégié depuis le regard sensible
d’un artiste qui accorde à la musique des mots une très
grande valeur. On tourne les
pages avidement, on est d’accord ou pas. On rit, on tape du
poing sur la table, on aime… on vibre, toujours, parce que
la vie est là. Essentiel. »
Denis Desassis - Citizen Jazz
« Texte magnifique qui offre une respiration salutaire dans
une époque qui coupe le souffle. Vocabulaire et syntaxe au
scalpel qui consolent nos sentiments d’impuissance et
attisent notre désir de se relever les manches. En lisant,
me revenaient ces mots de Gabily qui exhortait ses comédiens
à "devenir une durée d'exigence,un seul mouvement, qui va de
chacun à tous et qui ne s’impatiente pas de la surdité des
hommes". »
Le pianiste compositeur Pierre-Michel
SIVADIER réunit Guillaume BERCEAU, saxophoniste versé dans
l'improvisation générative, et Giuliano CASATI, brillant
guitariste de métal, pour un concert inattendu.
Au programme : improvisations modales, reprises de Miles Davis,
et pièces originales du compositeur.
Une fusion explosive pleine de surprises devrait advenir à
l'auditorium du conservatoire Francis Poulenc.
CHRONOS METAL-MODAL
au conservatoire Francis Poulenc, Paris 16, réservation au 01 55
74 70 40
avec
Pierre-Michel Sivadier, piano
Guillaume Berceau, saxophone
Giuliano Casati, guitare
«
Pierre-Michel Sivadier est une influence majeure d'Ad Vitam depuis le
premier jour, un musicien d'une sensibilité inouïe, un immense mélodiste
et... un gars exquis. Si le génie de la lampe me proposait un vœu, ce
serait le centième du talent de Pierre-Michel. C'est un simple retour
des choses et un très humble hommage de l'inviter parmi nous pour
l'écouter. » Jad Ayache
—
Tenez, je vais prendre...
Voyons... Mettez-moi s'il vous plaît... quatre mini-Trump à la
française...
Deux amendes — amandes, pardon... et deux au café.
Merci.
Oui, c'est pour manger sur place. Pas pour emporter.
À
Deux. Un récital romantique, deux musiciens
auteurs compositeurs
et interprètes qui mêlent les sons, les notes,
leurs voix dans des
créations originales, entre chanson française et
chanson lusophone.
« ... Pierre-Michel Sivadier est un grand poète. Il a
écrit des choses excessivement jolies, des
paroles magnifiques. Voici un titre parmi tant
d'autres, c'était tellement difficile de faire
un choix.
Quand je l'ai rencontré, il m'a fait écouter cette chanson
Follement Doux. J'ai écouté, j'ai dit : tu
entres quand tu veux dans le groupe Offering —
groupe parallèle à Magma, à l'époque avec
davantage d'improvisation.
Pierre-Michel est entré, il aurait pu rester toute sa
vie...
»
Christian Vander
J'ai fait la sieste en plein soleil, sur un toit. J'avais réservé depuis deux
semaines. Là-bas, j'ai réfléchi, abondamment pensé. Je me demande si je ne vais
pas à nouveau déménager. Cette instabilité permanente me caractérise. Elle me
nourrit aussi. J'ai besoin de ces détours, de ces méandres. Ils sont nécessaires
à ma construction.
Avec AP, nous fûmes en présentiel deux
heures plus tard.
Longtemps, je m’étais laissé désirer.
J’attendais qu’il se calme, qu’il redescende un peu pour enfin apparaître en
lumière, pour descendre moi aussi, entrer en scène, et dévoiler ma présence
si particulière qui réclame une attention soutenue.
>
Corrections
nouvel ouvrage à paraître aux éditions
Stellamaris
L'indiscutable temps
d’un chien qui s'agite,
Vous regarde, guettant
Ou d’une mouette rieuse s’esclaffant au lointain.
Au diable les réflexions et circonvolutions !
Elles s'annihilent entre elles et se montrent toxiques,
Ne savent rien du temps : l'imparable présent,
Qu'il faut vivre, épouser, éprouver sans rien dire,
Bénéficiant de ses confortables envolées.
Pourquoi le commenter ?
Chercher à l’acquérir ?
Le présent s'est déjà détaché, attiré par une autre entité : le
passé.
Rien ne vaut le présent,
Savoir y parvenir…
>
Été 2022
Grâce
à ma plume, je ne gagne rien
sauf de l'apaisement,
de la joie,
de la tranquillité,
de l'amusement, …
Voir plus
À LIVRE OUVERT
œuvres pour piano,
ensembles vocaux et instrumentaux
De Follement Doux à Comprendre les marées, en passant par une soixantaine de
mélodies instrumentales et polyphonies vocales, À livre
ouvert couvre plusieurs décennies de création.
Les partitions regroupées dans ce volume ont pour vocation
d’offrir un outil pérenne aux musiciens curieux et motivés.
Un univers multi-sensoriel, textuel ou musical, allant de la
bossa à l’atonalité — poétique.
Qu'elle ne confine pas nos rêves
Dans un espace trop étriqué
Qu'elle nous livre des sucres d'orge,
Sucs d'or fées sans sommeil
Qu'elle s'empare de la musique
et l'emplisse de curiosité
De nouveauté, diversité.
Que Nadia Boulanger nous distribue ses
gourmandises
Que la poésie nous apparaisse comme un dû.
Qu'oiseaux multicolores descendent du parc à la
forêt
Chantant les mots d'une acclimatation.
Et les désirs étendus, déposés sur le sol
Que nous sachions les saisir et nous en emparer.
«
Les exilés qui ont fait carrière hors de leur terre natale
m’émeuvent. Ils tremblent en entendant un son qui leur rappelle
le pays, frémissent à l’évocation d’une couleur ou d’un plat.
Ainsi, je
miaulais un soir avec un descendant du chat de Chester — si tant
est que cette prestigieuse antériorité soit exacte —, quand mon
compagnon révéla que son illustre aïeul, celui de Lewis Caroll,
naquit non pas à Chester, mais à Glasgow en Écosse. Étonnant,
non ?
L’explication
ou la vantardise de mon collègue me laissa perplexe. Elle
témoignait toutefois de la nostalgie indéfectible que portent
les exilés.
Toujours ce parfum du home sweet home, ce mal du pays qui les
fait pleurer. »
« Ce bel opus
épris de vie livre confidences, emportements et admirations avec la
simplicité d’un cœur qui bat fort. »
>
You Must
Believe in Spring
de
Michel Legrand
Le cœur du confinement, la pandémie, les étudiants, les concerts,
l'Avant, le Pendant, l'Après.
Comment désormais frissonner en caressant ta joue ? En effleurant ton
épaule ?
Un journal de l'urgence, une galerie de portraits, la pratique musicale
dans le cambouis ou la splendeur du quotidien.
[...] La plume de Pierre-Michel Sivadier est une langue, une identité
propre. Il y a une signature que l'on retrouve dans sa musique comme
dans ses textes.
Et ce bouleversement reçu de plein fouet : un cœur qui bat, tout
simplement, au creux d’une main tendue. Une main d'artiste à échelle
humaine — vivant et accessible.
Si tu la laisses te conquérir, cette langue t’invite à penser. A
t'interroger avec elle sur hier, demain, sur toi ou sur le monde. [...]
« Je l'ai
dévoré ce matin ! Quelle belle série de choruses.
Fleur de peau et fond de l'âme : très sensible à cette spontanéité
initiale et sa mise en forme avec l'air de ne pas y toucher. Bravo ! Un
livre très réussi.»
Alex Dutilh -
France
Musique
« Comme
certains livres de poésie et essais que je laisse à portée, il est à
retrouver comme une partition que l'on aime rejouer. Chroniques et
portraits vifs et délicats, entre effleurements et claquements de
doigts.
J'apprécie la pudeur aussi, et ce qui transparait entre les lignes avec
sensibilité et intelligence. Justesse et âpreté conjuguées. »
Cathy Sabroux
« Un livre riche de diversité, mot dans l’air du temps…
Pour l’heure, j’ai survolé cette œuvre, me délectant des pointes acides
qui s’affichent çà et là, mais aussi des brassées de louanges qui ne
manquent pas. »
Jean-Paul S.
« Fragments de souvenirs et de vie du 20eme et 21eme siècle. Au cœur du
mystère de la création artistique et du tissu de la vie. À lire dans
l'ordre ou le désordre, pour notre plus grand plaisir. »
L'Oiseau
Parleur
>
A paraître :
Nouvelles
covidées
aux
éditions
Stellamaris
Anthologie des meilleures
nouvelles issues du concours lancé par les Éditions Stellamaris, les
Éditions Veritas et l'Association internationale Livre Voyageur.
Les huit écrivains lauréats,
de nationalités différentes – Liban, Suisse, France, République
Démocratique du Congo et Cameroun – écrivent « sous la dictée du
Coronavirus ».
Et des baisers.
Des mains serrées,
Des corps étreints,
Et tous les trains
Filaient emplis
De bavardages acidulés.
Une insouciance
Dans les soucis,
Un doux mentir,
Il maintenait
Nos corps debout
Quand les journées
S’effilochaient.
Nous étions fous
De n’pas savoir
Qu’un futur proche
Remettrait tout
En cause, et je t’en cause,
Nous étions fous
De n’pas savoir…
Heureusement.
> Octobre 2020
>
Il pleut
Il pleut ce matin.
Mais je n’ai pas donné mon accord.
Qu’est-ce-que cette décision unilatérale ?
Que l’on fasse cesser cette pluie immédiatement.
Qu’on lui coupe la tête !
Que l’on sabre chaque gouttelette et lui tranche
le chef.
Dorénavant, je gouvernerai par décret.
Il pleut,
Mais je n’ai pas dit mon dernier mot.
Portrait de deux musiciens, traversé par un
chat, l'ouvrage livre une photo en temps réel de
la vie d'artiste. Toile chamarrée aux multiples
nuances, il enveloppe le lecteur, l'accompagne au
soleil comme dans la tempête, le protège ou
l'expose, mais ne le quitte plus.
Le métronome est, après le chien, le meilleur
ami de l'Homme.
Toujours prêt à (se) battre pour vous.
Un métronome Labrador riant,
Jappant ses scansions.
Un métronome Saint-Bernard, sauveteur du temps.
>
Nouvelle chanson :
Mélodie 85
(titre provisoire !)
Quelques
gouttelettes venant des nuées, elles sont tombées.
Je n'avais jamais découvert tant d'or à mes pieds
Tant de cicatrices qu'il fallait préserver, tant de rêves...
Si j'avais su voir toutes les fragilités sous le vert
Eté comme hiver, je les aurais couvées près des grèves...
Portrait de deux musiciens achevé avant la
pandémie de 2020,
Paùl Jack
livre une photo en temps réel de la vie
d'artiste. Un récit fragmentaire, éclaté,
traversé par un chat philosophe, loquace et
imaginatif.
Ses protagonistes ancrés dans notre monde,
souhaitent tantôt le combattre, l'épouser ou
s'en affranchir...
>
Naguère, on parlait de but. Je suis
passé te voir, ça m'a fait un but de
promenade.
Il a un but dans la vie. C'est son but. J'ai écrit ce poème dans le
but de vous séduire.
On pouvait ne pas prononcer le t.
Le bu(t) comme la source où je me suis abreuvé. Et l'eau que j'y ai bue,
de douceur enivré...
De nos jours, le but s'est envolé.
On parle d'objectif. Il faut le définir.
Quel est ton objectif ?
Rude glissement sémantique.
Quel peut bien être son
objectif ? Où pointe la suspicion.
Avec objectif vous avez une idée
derrière la tête alors que le but, lui,
était devant. L'objectif n'est pas
objectif, il est de parti pris.
Évitez de dire but. C'est dépassé. Un peu plat, terne. Moins
percutant qu'objectif, moins chic.
Alors, on ne le dit plus. Sauf lorsqu'on
marque un but. Et encore. On dit : il a
marqué. Sébastien a marqué. Ah mes amis,
quelle action magnifique ! C'était
l'objectif du capitaine et il a marqué.
Oui... l'objectif du capitaine...
Pourtant, jamais ne m'en lasserai : dans le but de vous séduire.
Le temps passé merveilleux. Ce titre de Christian Vander, j’eus aimé le
trouver. C'est une injonction à la René Char, un constat d'admiration,
une conscience des jours qui filent et qu'il convient de ne pas laisser
sans bonheur, un résumé de notre passage ; ce titre me transporte.